Black Flies, de Jean-Stéphane Sauvaire En compétition - 76ème Festival de Cannes
Ollie Cross (Tye Sheridan) manque de réactivité face à l’horreur des urgences urbaines New-Yorkaises.
Il va faire équipe avec un vétéran du métier (Sean Penn) qui fera office de mentor, pour affronter cette jungle et la faune qui la peuple.
Des sons forts et agressifs, des images stroboscopiques et kaléidoscopiques, un montage nerveux. Sans dire un mot ni afficher de plan qui serve son propos, le film transmet déjà son message : les urgences médicales sont chaotiques et leurs avatars sont déboussolés.
Âmes sensibles s’abstenir sur certains cas illustrés de manière très… graphique.
Les protagonistes affrontent le vulgaire, la folie, et le gore. Une certaine scène m’a fait tourner la tête, quand viennent se croiser Trainspotting et Mortal Kombat.
Tye Sheridan est très convainquant en néophyte de ce champ de bataille, tandis que Sean Penn interprète avec maestria le bad-ass blasé ; on commence à avoir l’habitude mais c’est vrai qu’il le fait bien.
Succession de patients, succession de journées ; Malgré une diversité des situations le récit se veut routinier.
On se rappellera que pendant qu’on se plaint du prix du riz, d’autres mettent les mains dans le cambouis.
Et ils sauvent des vies.
Jérémie D. pour La Radio du Cinéma