La chronique de Laura - Furiosa : une saga Mad Max, de George Miller - Hors compétition Festival de Cannes 2024

Pour la cinquième fois, George Miller retourne dans la terre de désolation, sortant même de sa retraite post "Trois mille ans à t'attendre".

Il réunit cette fois Chris Hemsworth et Anya Taylor-Joy pour une montée des marches des plus glamours.

Une fois dans la salle cependant, oubliez les paillettes, et préparez-vous à manger de la poussière, du sable, et à humer du cuir et de la sueur (si l'on était en 4DX).

Furiosa, gamine élevée sur une terre d'abondance que ses habitants tiennent à défendre à tout prix, se fait kidnapper par les décharnés de la terre de désolation, et voit sa mère assassinée par Dementus, Chris Hemsworth déjanté. La gamine grandit et prend les traits d'Anya Taylor-Joy dont la rage n'a d'égale que sa détermination.

Dans ce monde post-apocalyptique rude et violent, aux couleurs éclatantes, la lumière se trouve dans les échanges de regard d'une puissance toute particulière entre les personnages.

L'arrivée de Tom Burke à l'écran, incarnant un Prétorien Jack taiseux et intense, donne un regain de puissance et d'enjeux au film. L'alchimie entre les deux comédiens met un peu d'espoir et de chaleur dans ce monde tourmenté.

La promesse initiale des Mad Max est tenue, avec un travail considérable sur les costumes, décors et cascades tous plus impressionnantes les unes que les autres. On apprécie le virage féminin pris par les deux derniers films, et le souffle de jeunesse apporté par Anya Taylor-Joy et sa performance organique.

Les fans de la saga de George Miller se retrouveront dans ce nouvel opus toujours aussi survolté, pour une histoire de vengeance qui vous hantera longtemps.

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