Le noir et blanc impeccable de "La Jeune femme à l’aiguille" est tout simplement magnifique de dureté, ajoutant une profondeur supplémentaire aux expressions corporelles des acteurs.
Ce choix artistique renforce l'aspect sombre et sinistre du récit, plongeant le spectateur au cœur même de ces drames intimes et poignants.
Bien que ce film ne soit pas destiné à tous les publics en raison des scènes crues et du cadre sordide, il n’en demeure pas moins puissant de réalisme.
En effet, il nous confronte de manière crue et frontale à la détresse humaine et nous laisse entrevoir les tourments et les souffrances de chacun, rappelant que le temps n'a peut-être pas complètement effacé ces réalités.
La condition féminine encore et toujours ... vérité non regardable...
Karoline, jeune ouvrière d'une usine de confection au Danemark en 1918, coud des uniformes et cède aux avances de son patron après avoir cru son mari mort.
Enceinte, elle croit épouser son prince charmant, mais son mari revient du front.
Rejeté par la famille aristocrate de son mari, elle confie son bébé pour former une famille matriarcale avec une femme. Un secret effrayant se cache derrière leur bonheur en apparence.
A travers les images saisissantes de "La Jeune femme à l’aiguille", Magnus Von Horn réussit à capturer toute la complexité des émotions et des relations humaines, offrant ainsi une expérience cinématographique à la fois brutale et profondément touchante.
Ce film laisse une empreinte indélébile dans l'esprit du spectateur, lui rappelant que la dureté de la vie ne cesse jamais de hanter notre monde.
Ames "trop" sensibles s'abstenir.
AB.