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Vincent Lindon : de la masterclass au spectacle vivant

22 septembre 2024
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Lors du festival « De l’écrit à l’écran 2024 » Vincent Lindon a animé ce qui se voulait une simple masterclass, mais qui s’est rapidement transformée en véritable performance scénique. Pendant près de deux heures devant un public conquis à Montélimar, il a alterné moments graves, anecdotes hilarantes et gestuelle théâtrale pour offrir un moment hors du commun.

Un démarrage dynamique et irrésistible

Dès les premières minutes, Vincent Lindon s’est lancé dans une série de récits tirés de sa vie personnelle et de sa carrière, déclenchant rires et applaudissements. Son sens du récit, sa verve théâtrale ont métamorphosé cette intervention en pur divertissement, la salle adoptant une ambiance digne d’un one‑man‑show.

Anecdotes pleines de panache

Parmi les moments forts : son récit du festival de Mostra de Venise où, juste avant de recevoir son prix d’interprétation pour Jouer avec le feu, il panique devant son smoking : « Je ne pouvais même plus mettre mon pantalon ! Je l’ai jeté, piétiné… C’était un carnage ! » provoquant l’hilarité générale.

Le maître de la digression humoristique

Tout au long de la masterclass, Vincent Lindon n’a cessé de digresser : d’un sujet sérieux à une scène burlesque. Il évoque notamment sa rencontre avec l’ex‑président Valéry Giscard d’Estaing dans un JT : « Monsieur le Président, il faut que je vous raconte une histoire… » mime‑t‑il, avant de raconter comment lui et des amis appelaient son répondeur pour écouter sa voix. Le public a ri aux éclats.

Le one‑man‑show, une idée qui fait trembler

Questionné sur l’idée de se lancer seul face à un public pendant une heure ou deux, il a reconnu : « C’est impossible, je serais en panique totale ! ». « Je peux jouer devant des milliers de personnes, mais pas seul… » a‑t‑il ajouté humblement, mimant la panique qu’il vivrait dans cette configuration. Pourtant, sa prestation à Montélimar démontrait le contraire.

« Je sais que je suis capable de faire rire. Mais l’idée d’être seul sur scène, je crois que je ne tiendrais pas. Je préfère rester dans mon rôle d’acteur. » Les rires et encouragements du public montraient qu’il pourrait relever ce défi avec brio.

Rire et émotion

Ce soir‑là, l’humour ne rime pas avec légèreté exclusive. Vincent Lindon a abordé des sujets plus graves, comme le traumatisme à cinq ans quand il a compris que ses parents étaient séparés. Il a aussi évoqué sa relation à Alain Delon, son mentor, et l’émotion profonde ressentie à sa disparition : « J’étais amoureux d’Alain Delon ».

Moments choisis : véritables punchlines du soir

« Rangons les téléphones, vivons l’instant ! » a‑t‑il lancé en demandant à un groupe de jeunes invitées d’un EVJF dans le public de délaisser leur portable : « Profitez de ce qui se passe ici, maintenant. Vous verrez, c’est ça le vrai luxe ! ».
« Séduisant ou séducteur ? » Il a dit : « Séduisant, c’est naturel. Séducteur, c’est vouloir forcer quelque chose. Moi je préfère être séduisant sans le faire exprès. Ça demande moins de boulot ! »
Et cette confession presque absurde et lumineuse : « Je voudrais assister à mon propre enterrement. Je me demande qui viendrait. Qui ferait semblant de pleurer, qui s'effondrerait réellement… »
Ou encore : « Je pense que je fais de mieux en mieux ce que j’aime de moins en moins… » avant de révéler qu’il aurait rêvé d’être médecin : « Le cinéma, c’est bien, mais soigner quelqu’un, c’est autre chose ! »

La vie, le moment présent et les relations humaines

Il n’a pas fallu longtemps pour qu’un autre de ses récits arrive : une discussion avec Michel Platini, qui lui a conseillé de savourer ses instants de gloire : « Vincent, profite. Prends le temps de savourer… ». Celui‑ci explique : « La mélancolie, c’est le bonheur d’être triste ». Après un tournage intense, il reste cette douce tristesse heureuse.

Et ce qui anime vraiment l’acteur ? « Je ne vais pas au musée, je ne lis pas beaucoup. Ce qui m’intéresse vraiment, ce sont les gens. Discuter avec eux, écouter leurs histoires. C’est là que je me sens vivant. »

Vincent Lindon, acteur… et showman

À l’issue de cette masterclass, il est clair que Vincent Lindon n’est pas seulement un grand acteur. C’est un véritable showman capable de tenir une salle en haleine, de passer du rire aux larmes. À Montélimar, il l’a prouvé. L’acteur est maître du jeu, dans tous les sens du terme.

PHOTO: Vincent Lindon à Cannes 2024. François Maquaire pour La radio du cinéma

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